George Susan

George Susan

Mondialisation, dérégularisation et séparation
La mondialisation ne correspond pas à ce que son nom indique. C'est une notion idéologique qui donne l'impression qu'elle s'applique à toute la planète, mais en réalité, ce n'est pas le cas. Elle concerne les "meilleurs" de la planète, c'est-à-dire des individus, des firmes, des pays, même des continents pour qui, selon la loi du marché, des centaines de millions de gens sont superflus en termes de capital. Ils ne servent à rien en tant que producteur ou en tant que consommateur.
La mondialisation, c'est donc : je prends les meilleurs et je laisse les autres. C'est effectivement quelque chose qui a à voir avec l'idée de séparation.

Diplômée du Smith College dans le Massachusetts, de la Sorbonne et de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Susan George est Présidente d’honneur d’ATTAC. Elle a contribué à mener la campagne contre l'Accord Multilatéral sur l'Investissement ou celle en faveur du contrôle citoyen de l’Organisation mondiale du commerce. Elle est l’auteure d’une quinzaine de livres, traduits dans une vingtaine de langues, sur la dette, le FMI et la mondialisation libérale.  

Publié dans Politique

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